mercredi 21 septembre 2011

COMMENT ÉRADIQUER LA CORRUPTION EN AFRIQUE?



Tout africain vous dira que vouloir éradiquer la corruption en Afrique c'est vouloir décimer les africains. Tant elle est enracinée dans les moeurs qu'elle est devenue institutionnaliser. Or son élimination complète est un préalable à tout forme de progrès. La corruption gangrène le fonctionnement de toute société et réduit ses institutions à des monuments vétustes dont le maintien symbolise son déclin abyssal. Comment changer la culture de la cupidité dont l'un des premiers effets chez les africains est la corruption? Poser la question c'est y répondre. Dans des pays où l'eau potable, l'hygiène de base, l'électricité sont des biens de luxe pour une tranche de la population, cela contraste tristement avec des dirigeants qui mènent des vies dans un confort indécent. Tout se monnaie en Afrique. Des femmes sur le point d'accoucher doivent d'abord donner des enveloppes à des médecins et des infirmières pour avoir un lit d'accouchement, les diplômes délivrés au lycéen peuvent être achetés sur le marché noir, les policiers sensés réguler la circulation réclament aux taxis des droits de passage sur leur maigre recette et j'en passe. Devant un tel constat affligeant quels sont les pistes pour changer cette culture de l'argent facile dans nos sociétés africaines?



LA PEINE CAPITALE POUR LA CORRUPTION!


Le châtiment qui doit être réservé à la corruption en Afrique est celui de la peine de mort par pendaison publique. J'entends déjà certains crié aux droits de l'homme, à l'immoralité d'un tel châtiment, à une forme de regression sociale et autres. Mais il en n'est rien de tout cela. Bien que j'accorde du crédit au fait que il n'est pas du droit d'un homme de décider du droit de vie ou de mort d'un autre, condamner la corruption par une simple peine de prison serait à tout le moins sous-estimer ses effets dans les sociétés africaines. Il y a cette phrase de Mather Luther King qui dit: «La paix n'est pas l'absence de la guerre mais la présence de la justice». Autant dire que toute guerre est juste en autant qu'elle justifie la paix. Dans le contexte de l'Afrique la guerre contre la corruption par le châtiment le plus sévère n'est qu'une cause noble et juste. J'ose croire que nous supporterons tous un tel châtiment contre des pédophiles qui abuseraient de nos enfants et bien dans ce cas la corruption a des effets encore plus ravageurs que cette tare car elle annihile l'espoir de tout un peuple, le réduit à la mendicité, crée une prison à ciel ouvert dans une société et concentre le pouvoir, la réussite et le succès dans les mains d'une infime minorité. Loin de moi l'envie de cultiver du sadisme, mais si je reviens à mon exemple du pédophile, un enfant qui naît dans un tel système ne serait pas si différent de celui qui a connu les sévisses sexuels de ce dernier. Il viendra au monde dans l'obscurité totale, y grandira et y mourrira. Ces rêves lui seront confisqués, sa joie prise en otage, sa jeunesse volée, son insouciance brisée et son rire jaunit. Un tel châtiment est à la mesure de ses effets néfastes dans la société. La corruption décime un peuple à petit feu.

Si pendaison il doit y avoir, pourquoi doit-elle être publique? Elle doit l'être à la lumière du jour devant un public averti pour servir d'exemple à la population. Il ne peut y avoir plus clair comme exemple et meilleur justice que celle rendue par le peuple et pour le peuple. C'est lui qui en paye le prix alors il serait juste et bon qu'elle participe à cette scène qui ne sera pas macabre mais salvatrice. L'histoire nous apprend que les français ont guillotiné Louis XVI. Nul besoin n'est de décrire ici ce qu'est devenue aujourd'hui ce pays. Une telle manifestation de la vindicte populaire ferait donc échouer l'argument selon lequel vouloir éradiquer la corruption c'est décimer les africains.

Sans vouloir être idéaliste, je conçois que les sociétés occidentales très développées n'ont pas pu éradiquer la corruption. Elle existe toujours mais force est de reconnaître qu'elle se limite dans un jeu de pouvoir et ne peut par conséquent être dissociable. Mais sa contamination dans la société civile, par le biais des institutions ou de ses organes de pouvoir telle la police est très limitée pour ne pas dire néant. Le but n'est donc pas de l'éradiquer dans le sens littéraire même du terme mais de la limiter de façon efficace dans la société civile car si ce travail est fait, il naîtra une logique circulaire envers les citoyens qui demanderont aussi à leur dirigeant d'en faire de même. 




AFRIQUE NOUS SOMMES LE CHANGEMENT QUE NOUS ATTENDONS!


VIVE LES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE!