lundi 12 septembre 2011

L'INTÉGRATION DES BLANCS, LA SEULE VOIE PROSPÈRE POUR L'AFRIQUE!



Après 50 ans d'indépendance l'Afrique du 21ème siècle ressemble à peu de différences près à l'Afrique coloniale. Les recettes sont multiples sur la manière de développer ce continent au potentiel énorme mais celle qui fait du chemin en ce moment aussi bien chez des intellectuels de tout bord que dans la société civile africaine est celle de l'union africaine pour arriver à faire face aux défis de la mondialisation. Le continent africain foisonne de gens dynamiques dont la créativité, la résiliance, le courage n'a d'égal ailleurs dans le monde. L'union faisant la force, il est évident que si cet élan de résiliance face au désespoir et à la fatalité était mis ensemble, l'Afrique n'aura rien à envier au reste du monde. La question est donc ouverte «COMMENT UNIFIER L'AFRIQUE?». Il existe bel et bien une institution, l'Union  Africaine (UA), dont les lignes directrices sont celles d'une Afrique unie et parlant d'une même voix mais elle a été prise en otage par des luttes intestines de pouvoir. Il ne peut donc y avoir là un transfert vertical du sentiment d'unité vers la population. Les sommets de l'Union Africaine ressemblent mélancoliquement à un «dîner de cons» où des chefs d'États se rencontrent pour des causeries qui ont aucune importance sur le quotidien de leurs constituants. C'est donc à ce moment là qu'on se met à rêver d'une démocratie. Une démocratie où le peuple dicterait son destin à ses dirigeants, une démocratie où les élus devront rendre compte au peuple mais on se doit de retenir son souffle de peur de s'écarter de nos valeurs africaines. En effet la société africaine est une société féodale qui ne répond pas à un modèle de démocratie tel que nous le voyons en occident. Une forme de «démocratie autocratique» sied particulièrement à ce continent. La formule semble contradictoire dans sa sémantique mais elle en est loin. Elle traduit le fait qu'il faut qu'il y ait en place une sorte de caste d'élus dont le peuple a choisi qui aurait pour mission de gouverner. Le pouvoir devant rester dans les mains de ces élus, on s'assurerait donc qu'il y ait la paix et donc plus de guerres civiles. Ces personnes choisies par le peuple devront répondre à un certains nombre de critères qu'il aura choisi au chef desquelles l'éducation.

Comme tout être humain l'africain aura une grande fierté pour avoir transformé sa terre, avoir éduqué ses enfants, avoir donné de meilleures opportunités de vie à ses concitoyens car il en va de sa dignité, de son respect et de son illumination aux yeux du monde. Mais après avoir failli pendant un demi-siècle alorsqu'il avait en main les clés de son propre destin on se pose intuitivement la question: Pourquoi ne pas essayer autre chose? Je ne propose pas ici le retour à un système colonial ou d'esclavage, ni ne fait un postulat selon  lequel l'homme de l'occident est supérieur ou plus intelligent à l'homme de l'Afrique mais je suis certain qu'une ouverture de nos sociétés aux occidentaux dans une relation de partenariat pragmatique sortirait le continent africain de son bourbier.


LES OCCIDENTAUX DOIVENT PAYER LEUR DETTE MORALE ENVERS L'AFRIQUE!


J'ai déjà crié haut et fort sur ce blog l'erreur que faisait beaucoup d'intellectuels africains d'indexer l'occident d'être un type de cancer au progrès africain. Je voudrais sur cet article parler de façon nominative à une écrivaine, représentative de l'intelligentsia africaine, qui a dévoué son talent à vertement critiquer l'occident et en particulier la France et son président d'être responsable des maux de l'Afrique. Je voudrais ici parler de la très respectée écrivaine Calixthe BEYALA. Il me semble à mon sens qu'elle se trompe de champ de bataille. Elle vous dira qu'elle fait une différence fondamentale entre le peuple français et son Président ce qui revient ni plus ni moins à dire qu'on peut aimer un enfant et haïr sa mère. Même si le peuple français semble manifester son désamour avec son digne représentant, il serait malvenu pour un enfant dont on a accueilli dans une famille de critiquer de façon acerbe le père de cette famille même si les mêmes critiques sont formulées par les enfants de cette famille. Pour employer le language populaire, l'homme blanc n'est pas foncièrement mauvais mais parcequ'il est humain il doit d'abord veiller sur ses intérêts ce dont on ne saurait reprocher à personne.

L'histoire nous enseigne que le combattant pour les droits civiques Malcom X après avoir passé sa vie à diaboliser l'homme blanc a fini par reconnaître vers la fin de sa vie que la meilleure façon d'arriver à une meilleure société pour les noirs c'était également d'embrasser ses concitoyens blancs. Mather Luther King l'avait quant à lui rapidemennt compri. Il ne prônait pas une société noire ou blanche mais il a eu le rêve de voir ses enfants s'asseoir à la table de la fraternité avec leurs amis blancs. Aujourd'hui nous avons Mr. Obama Président des États-Unis d'Amérique.
Étant donné l'histoire de l'afrique avec l'esclavage et la colonisation, il serait tout à fait normal de demander à nos geôliers d'hier de venir nous aider à reconstruire l'Afrique de nos rêves. Ils ont cette dette morale envers l'Afrique. Nous vivons sûrement sur des continents différents mais nos destins sont intrinsèquement liés. Aucune frontière au monde ne peut faire barrage à la misère. Ainsi tourner le dos à l'Afrique c'est vouloir accueillir sa misère. L'Afrique n'a pas besoin d'une politique d'immigration chapeautée à Paris, à Londres ou à Bruxelles mais d'une bonne main d'oeuvre venue de l'occident pour l'aider à bâtir son continent.

Oui à l'unité africaine mais être uni contre l'occident parce qu'ils nous ont colonisé est quelque chose d'absurde. Si le principe de cette unité est «l'ennemi de mon ennemi est mon ami» alors une fois qu'on aura combattu cet ennemi que restera t-il de notre unité?


AFRIQUE NOUS SOMMES LE CHANGEMENT DONT NOUS ATTENDONS!




VIVE LES LES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE!


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