mardi 23 août 2011

LE PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE DOIT ÊTRE ARABE!


Le «printemps arabe» ou le soulèvement du peuple arabe a fini par avoir raison sur la dictature et le statu quo dans cette région de l'Afrique. En Tunisie, les manifestants, principalement composés de jeunes sans perspectives d'avenir et des hommes sans emploi, ont décidé de donner de la voix à leur frustration. Cela inspira par la suite les égyptiens à se départir de leur dictateur pour les mêmes raisons avec des manifestants composés du même segment de la population. Le Maroc n'a pas échappé à cette saison printanière. Le roi du Maroc a proposé un référendum pour calmer la grogne populaire. 
Je me suis posé la question pourquoi les médias occidentaux ont placé ces soulèvements sous le vocable «printemps arabe». La saison printanière est la saison du renouveau. C'est la saison où les arbres prennent de belles couleurs avec de nouvelles feuilles, où le soleil commence à faire son apparition. Le mot printemps a donc été utilisé ici à bon escient comme pour souligner le renouveau, la fin d'une ère, le début du commencement. Il a surtout été utilisé pour signifier que le peuple exige de meilleures conditions de vie même si ses demandes ne sont pas formulées de façon claire, tout ce qu'on peut dire c'est qu'il aimerait essayer autre chose qu'un système qui les écrase car comme au printemps, on sait que l'hiver tire à sa fin même si on n'y est pas encore mais on s'achemine vers de meilleurs jours. L'utilisation de la métaphore temporelle est donc à considérer.
Examinons maintenant l'utilisation de l'adjectif «arabe». L'évidence saute aux yeux. La Tunisie, le Maroc, l'Égypte sont des pays arabo-musulmans d'où ce qualificatif. Mais à y regarder de près ces pays se trouvent en Afrique. On aurait alors tout simplement pu parler de «printemps africain» ou en tenant compte de différents climats tropicaux africains donner le titre de «renouveau africain». Il y a milles et une raison de croire  que le qualificatif arabe n'a pas été seulement été utilisé pour désigner la culture de ces pays. Les occidentaux font une différence claire entre les africains noirs et les africains blancs ou en occurrence arabes. Depuis les attentats du 11 septembre aux États-Unis, le 11 mars en Espagne et le 7 juillet au Royaume-Uni, l'homme arabe est craint à travers le monde pour ses idéaux. Il a été assez amusant de voir comment le renversement de Hosni Moubarak en Égypte a donné des sueurs froides aux américains et à leur puissant allié dans la région, Israël. Lorsque que le leader du «free world» (monde libre) nous dit de façon médusé «Moubarak must go!» (Moubarak doit partir) ce n'est sûrement pas parce que le bien être du peuple égyptien lui tient à coeur mais il se trouve pris dans un dilemme d'un côté le discours qu'il a prononcé au Caire promettant au monde arabo-musulman une nouvelle ère de coopération et d'un autre côté les intérêts de son allié dans la région, Israël, qui avait d'une façon domestiqué Moubarak pour en faire un partenaire fiable.  Ils redoutaient la prise du pouvoir par les «frères musulmans» qu'ils qualifient comme une organisation terroriste. Aujourd'hui après le départ de Moubarak, les américains et les israéliens l'ont remplacé par un régime militaire synonyme de répression et de dictature pour mieux contrôler le fait que le pouvoir n'ira pas entre les mains des «frères musulmans» dont l'agenda leur est inconnu.

APRÈS LE PRINTEMPS ARABE, L'ÉTÉ NOIR?

Le soulèvement des masses populaires en Afrique du nord n'a pas eu le même effet boule de neige qu'en Afrique noir. Au Sénégal un jeune homme s'est immolé mais cela n'a pas eu l'effet escompté qu'en Tunisie. Cela a plutôt soulevé le rire et pas l'ire de la population. Au Cameroun de telles manifestations ont été sévèrement réprimées. De façon générale en Afrique noire on n'a pas vu les scènes de la place Tahir. Lors du 17ième sommet de l'Union Africaine à Malabo en Guinée Équatoriale, la réunion a été placé sous le thème de la jeunesse. Mais aucune mesure concrète n'a été prise pour répondre à un taux de chômage galopant. L'été noir signifie  l'embrasement total en Afrique avec le renversement de tous les régimes dictatoriaux qui se trouvent en Afrique noire. Mais là encore les noirs n'ont surpris personne car pour le reste du monde c'est un peuple facile à dompter.

UN ARABE DOIT DIRIGER L'AFRIQUE!

Les arabes, parce qu'ils sont craints dans le monde et parce que leur culture et leur histoire n'ont pas connu une spoliation occidentale et également par le courage dont ils font preuve sont à même de mieux représenter l'Afrique sur la scène mondiale. Au 21ième siècle, la politique est toujours défini par la race et ceci est loin d'être fini.
L'Union africaine où la majorité des pays sont de l'Afrique noire n'est qu'un feu de paille quand on le compare à la ligue arabe où les décisions qui sont prises ont un impact assez important sur les pays occidentaux. Un exemple assez éloquent est le conflit ivoirien où les troupes françaises ont littéralement chassé le président Gbagbo du pouvoir et l'ont traîné presque nu avec sa femme devant les yeux du monde mais cela n'a pas indigné les africains noirs. C'était tout simplement pour eux un dictateur qui devait partir. Le même scénario dans un pays arabe aurait soulevé des attentats en série à travers le monde. Pour preuve, lorsque le locataire de la Maison Blanche a tué Ben Laden il a préféré ne pas montrer les photos du leader d'Al Qaeda mort car il craignait que cela soit un outil de recrutement des islamistes à travers le monde pour perpétrer des attentats. On peut également citer dans l'opposition Union africaine versus  ligue arabe, le refus des pays de la ligue arabe de voir un de leurs membres, le président soudanais Omar El Béchir traduit devant la Cour pénale internationale. Mais en Afrique noire on commente, on est d'accord ou pas d'accord puis on vaque à ses occupations habituelles. Le plus important c'est de nourrir le ventre vide, acheter sa belle maison, rouler dans sa belle voiture. Comfort matériel quand tu nous tiens! Les occidentaux l'ont très rapidement compris. Le peuple noir d'Afrique est facilement malléable car cupide et sans aucune idéologie. Un peuple sans conscience, voilà à quoi notre peuple est réduit. 
Si nous voulons vraiment être respecté en tant que peuple et donner de la lumière à notre couleur de peau, nous devons humblement accepter qu'en Afrique les arabes de par ce qu'ils ont démontré seraient plus aptes à diriger l'union africaine.

VIVE LES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE!

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