mercredi 31 août 2011

QUELLE EST LA PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIÉTÉ AFRICAINE?



Ô femme genèse de l'espoir, toi qui a tant sacrifié pour de grands hommes, toi qui a tant donné pour recevoir si peu et si ton Afrique pouvait être à ton image? Ne désespère pas, ne cesse pas de nous guider vers la lumière. Nous t'avons déshonoré, nous t'avons blessé, insulté et battu. Nous ne sommes pas dignes de toi. Tu nous as donné la vie et nous t'avons maudit, tu as apporté ton amour et nous y avons craché, tu t'es sacrifiée pour nous et nous t'avons tourné le dos. Tes hommes ont fait de toi la source de leur malheur. Toi havre de paix, personnification de l'espoir, remède à tous nos maux, essence de la vie, la folie de tes hommes t'a réduit à un état abjecte. Et si pour une fois nous t'écoutions que nous dirais-tu?



UNE PRIORITÉ À L'ÉDUCATION DE LA FEMME.


Dans la société africaine la place qui m'est accordée en priorité, à savoir maîtresse de maison, revêt une seulement une signification symbolique. En effet je suis seulement la maîtresse de mon mari, la gouvernante de mes enfants et la gardienne de mes propres biens. Je ne réclame pas le pouvoir de décision mais le sentiment d'être aimée et respectée. Ce ne sont pas des sacrifices que je fais c'est l'amour que je vous porte. Mon corps est devenu le temple de vos frustrations et l'assouvissement des fantasmes les plus machiavéliques. Je ne blâme pas mes hommes que j'aime tant mais leur manque d'éducation car s'ils avaient appris ils auraient sûrement fait mieux. Ils sont victimes de leur propre ignorance. Par delà leur ignorance je me culpabilise encore plus d'avoir façonné des cancres. Je m'en veux de mon peu d'éducation. Je voudrais lire, Je voudrais écrire, je voudrais m'instruire. La lumière de mon éducation brillera sur ma progéniture, elle brillera sur mes hommes et à travers mes hommes ma place sera restaurée et mon Afrique brillera. Je n'arrive même pas éprouver de la haine pour vous car l'amour que j'éprouve pour vous est au delà de toute unité de mesure. Je vous aime!


LES FEMMES DOIVENT JOUER DES RÔLES PLUS ACTIFS DANS LA SOCIÉTÉ!


J'ai eu vent du combat des femmes en Occident pour le droit de vote, à l'avortement, l'égalité hommes-femmes dans la société etc. En parlant de ce dernier je pense pour ma part que la société africaine étant une société très hiérachisée la notion d'égalité hommes-femmes ne s'y appliquerait pas. On devrait donc adopter le concept de «COMPLÉMENTARITÉ HOMMES-FEMMES» car il reconnaît à chacun sa place dans la société tout en montrant à quel point chacun est indispensable à édifier une meilleure société. L'homme et la femme ne peuvent être égaux dans un sens littéraire ou secondaire et cela même quand ils doivent accomplir une même tâche. Il y a toujours eu ce qu'on a appelé la touche masculine ou féminine comme pour démontrer qu'on peut arriver au même résultat en procédant de différentes façons. En procédant de différentes façons, il y a des risques inhérents à chaque méthode. Étant donné les différentes façons cela donne une place à la subjectivité donc une capacité d'appréciation différente selon les personnes mais il faut bien entendu que si salaire il y a en bout de ligne qu'il soit égal car le résultat est égal.
Oui, la femme est sous appréciée dans la société africaine mais son émancipation ne doit-elle pas venir d'elle même? Il me semble que Rosa Parks, icone pour la lutte anti-ségrégationniste aux États-Unis n'a pas demandé l'autorisation de son mari pour aller s'asseoir dans le bus reservé aux blancs. Michelle Obama n'a pas demandé l'avis de son mari pour dire ce qu'elle pense du parfum de l'haleine de Barack. J'aimerais dire à mes soeurs de faire preuve de courage et d'abnégation pour montrer à ces hommes de quoi nous sommes capables. Nous devons être des pionnières du respect de la femme car ces hommes ne sauront exprimés mieux que nous même nos ressentiments. Nous sommes le changement que nous attendons!



Ô mère nous t'avons entendu et nous nous efforcerons de te comprendre. De grâce continue à nous couver de ton amour.


VIVE LES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE!



lundi 29 août 2011

LE SPORT ET LA MUSIQUE, SEULES VOIES D'ISSUE POUR LES AFRICAINS?



Il y a cette théorie qui circule chez bon nombres d'intellectuels selon laquelle il y a chez les africains une prédisposition congénitale à l'échec. L'Africain serait donc vouer dès sa naissance à l'échec. On peut donc parler de malédiction divine qui a envoûté notre peuple et notre continent. L'histoire telle que l'homme des lumières, en l'occurrence l'homme de l'occident nous l'apprend, nous enseigne qu'il y a pas eu de scientifiques africains tels Pierre et Marie Curie, de philosophes africains tel Socrate, Kant. Un homme de petite taille et président de la grande France nous a même dit que «l'homme africain n'est pas rentré dans l'histoire». Pire encore même dans la forêt d'où nous sommes issus selon eux, c'est le lion qui en est le roi et Tarzan le beau petit blond, son meilleur ami. Face à cette sodomie de nos consciences, cette spoliation culturelle et historique on serait en droit de s'attendre à ce que l'homme africain se batte et redouble d'efforts pour le respect de son identité et de sa propre dignité mais on a plutôt l'impression que les africains embrassent cette fatalité historique montée de toute pièce par un peuple qui ne les connaît que peu ou prou. Ils ont envahi d'autres champs à la recherche de la reconnaissance ou de l'argent facile. Ils  idolâtrent des personnes comme Samuel Eto'o et bien d'autres. Voilà à quoi ressemblent leurs dieux vivants. Ils ont de grosses cylindrées, les plus belles femmes, des salaires astronomiques. Le sport est devenu le seul  moyen par lequel on accorde un tant soit peu de considération aux africains. Ces dieux vivants peuvent-ils changer la culture de l'argent facile chez les africains?


LE SPORT, VECTEUR DE CHANGEMENT?



Il n'est pas en douter que le sport est l'instrument fédérateur des peuples. Que ce soit le football en Europe ou en Afrique, le football américain ou le hockey en Amérique du nord, la ferveur populaire transcende les clivages politiques, ethniques et console la frustration et la misère des peuples. Il est donc tout à fait normal que les ambassadeurs du sport aient une voie qui porte dans le débat public. Mais dans une société où la voie de la société civile est seulement représentée par les sportifs, cela n'est-il pas un mauvais signal envoyé à sa jeunesse qui constitue le socle de changement d'un peuple?
En France, des sportifs comme Lilian Thuram ont manifesté de façon très claire leur désaccord avec des invectives proférées par Nicolas Sarkozy (voir vidéo ci-dessous) à l'endroit de la jeunesse des banlieues. Cela est très encourageant et réconfortant mais il y a là un contraste énorme lorsqu'on le compare avec des joueurs comme Samuel Eto'o qui jettent des liasses de billets d'argent dans une foule (voir vidéo ci -dessus). Quel message cela peut-il envoyer à ces jeunes gens en Afrique qui ont perdu toute lueure d'espoir si ce n'est celui de l'argent facilement gagné en pratiquant le football?



À défaut d'être un sportif de renom, il y a la musique. Chez l'africain tout est une occasion idéale de faire la fête. Même la guerre anime les rythmes les plus endiablés chez les africains. Là également, la culture de l'opulence n'y échappe pas. On reprend les mêmes condiments pour le culte de la bêtise: femmes, champagnes, voitures, argent, belles maisons, etc. 

AFRIQUE COURT ET DANSE, VOILÀ LA BÉNÉDICTION DE TES DIEUX VIVANTS! 



QUE C'EST PATHÉTIQUE!




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vendredi 26 août 2011

L'AFRIQUE EST-IL UN CONTINENT MAUDIT?


Famine au Soudan, guerre en Libye, soulèvement populaire en Égypte, en Tunisie, au Maroc, guerre civile au Darfour, guerre civile post-électorale en Côte-d'ivoire. la liste est loin d'être exhaustive. À l'aube du 21ième siècle où l'éducation de base, l'eau potable, l'hygiène élémentaire, une nourriture saine et en quantité suffisante sont des droits acquis pour des citoyens à travers le monde, ils constituent encore un privilège pour les africains. Nombreux ont été les diagnostics, les plans de restructurations, les discours creux, les voeux pieux, des espoirs suscités par ce continent béni des dieux de la nature mais il est tristement affligeant de voir la terre de nos ancêtres avancer dans le sens contraire d'un développement économique et social. Comme pour chaque échec il faut trouver un coupable. Afrique à qui la faute?
À ces apprentis-sorciers qui se targuent d'être des leaders démocratiques? À ta jeunesse cupide et sans idéologie? Aux occidentaux qui nous méprisent et surexploitent nos richesses? Aux chinois? À Dieu?


DES LEADERS INCAPABLES?



Mandela, Lumumba, Sankara, Nkrumah, Abdel-Nasser en voilà des leaders qui ont laissé des empreintes  sur l'histoire de l'Afrique. On pouvait s'attendre à ce que leurs idéaux d'une Afrique prospère, fière et indépendante continuent à animer l'esprit de tout leader africain. Mais l'Afrique a hérité en lieu et place de Bongo, Biya, Kaddafi, Compaoré, Bagbo,Ouattara, Deby, Wade, Dadis Camara et bien d'autres apprentis sorciers. Tous ces prétendus leaders me rappellent ce qu'un combattant pour les droits civiques, Malcom X appelaient des «house negro» (le nègre d'intérieur). Dans un de ses meetings Malcom X dit à ses partisans: «Vous devez lire l'histoire de l'esclavage pour comprendre qu'il y avait deux sortes de nègres. Il y avait le nègre d'intérieur (house negro) et le nègre de champ (field negro). Le nègre d'intérieur prenait toujours soin de son maître alors que le nègre du champ était sévèrement puni au moindre écart de comportement. Le nègre d'intérieur avait de meilleures conditions de vie que le nègre de champ. Il mangeait les restes de son maître, portait les mêmes vêtements que lui. Quand le maître tombait malade, le nègre d'intérieur s'exclamait: Maître qu'est ce qui se passe? Sommes-nous malades? Quand la maison de son maître était en feu il mettait tous ses efforts pour éteindre les flammes. Somme toute il défendait ardemment les intérêts du maître plus que ce dernier ne l'aurait fait lui même. Quant au nègre de champ qui vivait dans une hutte, mangeait de la nourriture exécrable,  portait des vêtements souillés, celui là avait de la haine pour son maître. Quand le maître tombait malade il priait pour sa mort. Quand la maison du maître prenait feu il priait pour qu'un vent violent souffle et l'embrase.» Ces leaders africains qui se cramponnent au pouvoir pendant des années ne sont que des nègres d'intérieurs à la solde des intérêts occidentaux. Ils peuvent se féliciter d'avoir tous un même objectif: vouloir mourir au pouvoir. Ils vous diront comment c'est sale et répugnant d'être homosexuel. L'idée d'un homme se faisant sodomiser par un autre homme est certainement la chose la plus répugnante  à leurs yeux. Mais à choisir entre une dictature qui réduit l'humain à l'espèce animale et un amour libre entre deux hommes qui vivent dans la lumière, l'abondance et l'opulence quelle est la forme de sodomie la plus saine et la plus douce? Afrique nos leaders nous sodomisent, nous crachent à la figure, se moquent éperdument de notre avenir. Ils ont vendu ton âme, souillé ta terre et enseveli nos rêves et espoirs. Afrique tu souffres d'une profonde crise de leadership.


AFRIQUE, LA FAUTE À TA JEUNESSE CUPIDE?


À les entendre la seule issue de sortie à leurs mauvaises conditions de vie est l'immigration vers l'occident. Ils sont prêts à mourir comme du bétail dans une mer agitée pour aller vivre en occident. Afrique nous pleurons ce dynamisme perdu, cette intelligentsia, cette force de changement parti enrichir d'autres continents qui ne veulent même pas d'eux. Ils courent vers l'illusion de l'argent facile ne sachant pas que ce sont des jeunes gens comme eux qui se sont sacrifiés pour faire de ces pays ceux qu'ils sont devenus. De jeunes français se sont enrôlés dans la résistance pour défendre leur patrie, de jeunes anglais se sont enrôlés dans l'armée pour combattre l'Allemagne nazie, des jeunes américains ont été largué sur les plages de Normandie pendant la deuxième guerre mondiale. Le prix du sang de tous ces jeunes gens a construit la liberté dont ils jouissent aujourd'hui. Afrique tes jeunes immigrants en Europe ne servent que de fonds de commerce politique à des leaders politiques à cours d'idées pour redonner un nouveau souffle économique à leurs nations. La France, le Royaume-Uni, la Hollande, le Portugal, l'Allemagne, l'Espagne et bien d'autres ne voient là que des parasites venus augmenter le comble de leur frustration. La xénophobie, le racisme, l'intégration, l'assimilation sont des thèmes qu'ont utilisent lorsqu'on se réfèrent à eux. Jeunesse votre Afrique se meurt! Jeunesse votre Afrique souffre! Ne lui tournez pas le dos elle a besoin de vous! Elle n'a que vous sur qui comptez! Sans vous, elle est le théâtre de la désolation et des lamentations! Revenez bâtir la jeunesse de vos rêves! Afrique ta jeunesse t'a abandonné!


Pour ceux et celles qui constituent un frein à tout progrès, à ceux là nous disons vous faites sûrement la pluie et le beau grâce à votre armée et à votre opulence. Mais sachez que vous ne pourrez jamais cacher la lumière du soleil.
Pour ceux et celles qui délaissent leurs terres pour aller chercher de meilleures vies ailleurs, sachez que le soleil ne se couche pas en Afrique mais c'est l'homme qui s'en éloigne.

AFRIQUE LE SOLEIL BRILLERA!


VIVE LES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE!



mardi 23 août 2011

LE PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE DOIT ÊTRE ARABE!


Le «printemps arabe» ou le soulèvement du peuple arabe a fini par avoir raison sur la dictature et le statu quo dans cette région de l'Afrique. En Tunisie, les manifestants, principalement composés de jeunes sans perspectives d'avenir et des hommes sans emploi, ont décidé de donner de la voix à leur frustration. Cela inspira par la suite les égyptiens à se départir de leur dictateur pour les mêmes raisons avec des manifestants composés du même segment de la population. Le Maroc n'a pas échappé à cette saison printanière. Le roi du Maroc a proposé un référendum pour calmer la grogne populaire. 
Je me suis posé la question pourquoi les médias occidentaux ont placé ces soulèvements sous le vocable «printemps arabe». La saison printanière est la saison du renouveau. C'est la saison où les arbres prennent de belles couleurs avec de nouvelles feuilles, où le soleil commence à faire son apparition. Le mot printemps a donc été utilisé ici à bon escient comme pour souligner le renouveau, la fin d'une ère, le début du commencement. Il a surtout été utilisé pour signifier que le peuple exige de meilleures conditions de vie même si ses demandes ne sont pas formulées de façon claire, tout ce qu'on peut dire c'est qu'il aimerait essayer autre chose qu'un système qui les écrase car comme au printemps, on sait que l'hiver tire à sa fin même si on n'y est pas encore mais on s'achemine vers de meilleurs jours. L'utilisation de la métaphore temporelle est donc à considérer.
Examinons maintenant l'utilisation de l'adjectif «arabe». L'évidence saute aux yeux. La Tunisie, le Maroc, l'Égypte sont des pays arabo-musulmans d'où ce qualificatif. Mais à y regarder de près ces pays se trouvent en Afrique. On aurait alors tout simplement pu parler de «printemps africain» ou en tenant compte de différents climats tropicaux africains donner le titre de «renouveau africain». Il y a milles et une raison de croire  que le qualificatif arabe n'a pas été seulement été utilisé pour désigner la culture de ces pays. Les occidentaux font une différence claire entre les africains noirs et les africains blancs ou en occurrence arabes. Depuis les attentats du 11 septembre aux États-Unis, le 11 mars en Espagne et le 7 juillet au Royaume-Uni, l'homme arabe est craint à travers le monde pour ses idéaux. Il a été assez amusant de voir comment le renversement de Hosni Moubarak en Égypte a donné des sueurs froides aux américains et à leur puissant allié dans la région, Israël. Lorsque que le leader du «free world» (monde libre) nous dit de façon médusé «Moubarak must go!» (Moubarak doit partir) ce n'est sûrement pas parce que le bien être du peuple égyptien lui tient à coeur mais il se trouve pris dans un dilemme d'un côté le discours qu'il a prononcé au Caire promettant au monde arabo-musulman une nouvelle ère de coopération et d'un autre côté les intérêts de son allié dans la région, Israël, qui avait d'une façon domestiqué Moubarak pour en faire un partenaire fiable.  Ils redoutaient la prise du pouvoir par les «frères musulmans» qu'ils qualifient comme une organisation terroriste. Aujourd'hui après le départ de Moubarak, les américains et les israéliens l'ont remplacé par un régime militaire synonyme de répression et de dictature pour mieux contrôler le fait que le pouvoir n'ira pas entre les mains des «frères musulmans» dont l'agenda leur est inconnu.

APRÈS LE PRINTEMPS ARABE, L'ÉTÉ NOIR?

Le soulèvement des masses populaires en Afrique du nord n'a pas eu le même effet boule de neige qu'en Afrique noir. Au Sénégal un jeune homme s'est immolé mais cela n'a pas eu l'effet escompté qu'en Tunisie. Cela a plutôt soulevé le rire et pas l'ire de la population. Au Cameroun de telles manifestations ont été sévèrement réprimées. De façon générale en Afrique noire on n'a pas vu les scènes de la place Tahir. Lors du 17ième sommet de l'Union Africaine à Malabo en Guinée Équatoriale, la réunion a été placé sous le thème de la jeunesse. Mais aucune mesure concrète n'a été prise pour répondre à un taux de chômage galopant. L'été noir signifie  l'embrasement total en Afrique avec le renversement de tous les régimes dictatoriaux qui se trouvent en Afrique noire. Mais là encore les noirs n'ont surpris personne car pour le reste du monde c'est un peuple facile à dompter.

UN ARABE DOIT DIRIGER L'AFRIQUE!

Les arabes, parce qu'ils sont craints dans le monde et parce que leur culture et leur histoire n'ont pas connu une spoliation occidentale et également par le courage dont ils font preuve sont à même de mieux représenter l'Afrique sur la scène mondiale. Au 21ième siècle, la politique est toujours défini par la race et ceci est loin d'être fini.
L'Union africaine où la majorité des pays sont de l'Afrique noire n'est qu'un feu de paille quand on le compare à la ligue arabe où les décisions qui sont prises ont un impact assez important sur les pays occidentaux. Un exemple assez éloquent est le conflit ivoirien où les troupes françaises ont littéralement chassé le président Gbagbo du pouvoir et l'ont traîné presque nu avec sa femme devant les yeux du monde mais cela n'a pas indigné les africains noirs. C'était tout simplement pour eux un dictateur qui devait partir. Le même scénario dans un pays arabe aurait soulevé des attentats en série à travers le monde. Pour preuve, lorsque le locataire de la Maison Blanche a tué Ben Laden il a préféré ne pas montrer les photos du leader d'Al Qaeda mort car il craignait que cela soit un outil de recrutement des islamistes à travers le monde pour perpétrer des attentats. On peut également citer dans l'opposition Union africaine versus  ligue arabe, le refus des pays de la ligue arabe de voir un de leurs membres, le président soudanais Omar El Béchir traduit devant la Cour pénale internationale. Mais en Afrique noire on commente, on est d'accord ou pas d'accord puis on vaque à ses occupations habituelles. Le plus important c'est de nourrir le ventre vide, acheter sa belle maison, rouler dans sa belle voiture. Comfort matériel quand tu nous tiens! Les occidentaux l'ont très rapidement compris. Le peuple noir d'Afrique est facilement malléable car cupide et sans aucune idéologie. Un peuple sans conscience, voilà à quoi notre peuple est réduit. 
Si nous voulons vraiment être respecté en tant que peuple et donner de la lumière à notre couleur de peau, nous devons humblement accepter qu'en Afrique les arabes de par ce qu'ils ont démontré seraient plus aptes à diriger l'union africaine.

VIVE LES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE!

dimanche 21 août 2011

COMMENT ÉVEILLER LA CONSCIENCE AFRICAINE?

À l'aube du 21ième siècle, dans l'ère Obama, de la mondialisation poser une telle question serait comme vivre dans le passé et pourtant....

Je ne suis pas de ceux qui pensent que l'esclavage qui a duré pendant quatre siècles est l'unique cause essentielle de la fragmentation de la conscience noire. En effet l'esclavage et également la colonisation nous donne les explications sur la balkanisation de l'Afrique mais ils ne sauraient être à eux seuls l'essence de la fissuration de l'unité africaine et avec elle la conscience d'un peuple. Les tenants de cette doctrine entrent dans la catégorie de ce que j'ai nommé le paradigme de la faute aux autres.


LE PARADIGME «DE LA FAUTE AUX AUTRES».



Il est important de connaitre son histoire car elle permet de construire sa propre identité pour mieux avancer, se bâtir en tant qu'être humain. Dans le cas du peuple noir, je pense qu'objectivement que nous avons subi l'histoire la plus cruelle qui dura sur des siècles. Etre réduit à un animal est le pire des sévisses qu'un humain pourrait subir. La force, le courage de ce peuple devrait servir de leçons dans le monde. J'ai eu la chance ou la malchance d'avoir grandi en Europe. Au lycée il y avait cette sorte de tradition que nous devions subir. Il me semble qu'elle a commencé depuis le collège si ma mémoire est bonne. J'utilise le verbe subir parce que je pense qu'avec le recul qu'il y a comme un gout d'iniquité, une forme de hiérarchisation des souffrances. Je fais référence aux hommes et aux femmes qui avaient survécu les camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale qui passaient dans les collèges pour nous raconter cette triste histoire qu'avait subit le peuple juif. Un jour au lycée alors que nous recevions ces braves hommes et femmes, comme tout adolescent je devais être dans ma période réactionnaire. Je pense avoir écrit sur les papiers d'appréciation qu'ils nous avaient donné à la fin de l'exposé: Pourquoi vous nous racontez tout le temps la même histoire alors qu'il y a des enfants qui meurent de faim en Afrique? Avec le recul on peut essayer de trouver une forme de rationalité dans cette réaction. Pourquoi dans une école républicaine et laïque, où les enfants de la république qui sont blancs, noirs, arabes, jaunes et j'en passe devrait connaitre seulement la souffrance de ce peuple en particulier? Cela veut-il dire que la souffrance des autres peuples n'est pas à considérer? Qui donne la priorité sur les souffrances qui doivent être connus par la population dans une république? Ceci étant je suis tout à fait en accord pour cette forme de pédagogie de l'histoire. L'histoire de l'esclavage ou de la colonisation doit-etre cantonné dans un cadre historique mais ne devra pas servir de ressentiment des africains envers ses geôliers d'hier ou être transposé dans un débat social pour expliquer nos manquements.
Pour ma part j'indexe la jeunesse africaine immigrante d'avoir tourné le dos à ses valeurs pour embrasser celles qui ont été prédéfinies à sa place pour elle. L'occident regorge de jeunes comédiens issus du continent africain dont le seul fonds de commerce est de rire de la mentalité africaine, des médecins qui n'envisagent pas rentrer en Afrique parce qu'il y a pas là bas la sécurité matérielle dont ils jouissent en Occident et la liste est loin d'être exhaustive. Parfois je dois même avouer que j'ai honte de lire des livres qui parlent de l'Afrique en public. Une fois lorsque je le faisais dans un restaurant, une amie assise à coté de moi a pri mon livre et en a lu seulement le titre: «L'espoir pour l'Afrique Noire»! ce qui a causé chez elle une hilarité. Je me suis trouvé à défendre pourquoi je lisais de telles choses avec une personne de toute apparence africaine du moins dans ses origines. Pour paraphraser le président sénégalais Wade dans son livre: «Un destin pour l'Afrique», la jeunesse d'un peuple est son vivier d'espoir. Une jeunesse qui se meurt ressemble tristement à un homme qui a sacrifié sa vie pour de grandes causes mais à sa mort ses fils abandonnent son combat et ses oeuvres tombent dans l'oubli éternel. La jeunesse africaine est sur le mauvais champ de bataille. Le racisme, la xénophobie, la discrimination, l'inégalité des chances et autres ne doivent pas être ces combats mais des signaux d'alarme qui doivent lui rappeler la direction qu'elle doit donner à la quête de sa propre identité.
Cependant la question subsiste: Comment inspirer cette jeunesse à croire en son Afrique?





jeudi 18 août 2011

L'ONU, LE CRACHAT À LA MISÈRE AFRICAINE!

L'Autre jour, rivé devant mon écran d'ordinateur, je tombe sur cette vidéo. Sur un plateau de télévision d'une chaîne d'information française, il y a un porte-parole du ministère français d'affaires étrangères et d'autres invités parmi lesquels l'écrivaine Calixthe Beyala. Le débat tournait autour de l'intervention de l'armée française en Côte d'ivoire. Dans la véhémence verbale qu'on lui connait l'écrivaine accuse directement l'état français de «coup d'état électoral» en tuant des civils ivoiriens pour mettre en place une personne qui servirait mieux les intérêts de la France. Au tour du porte-parole de répondre il nous explique que c'était une mission fait sur le consentement de l'ONU par l'intermédiaire de son secrétaire général qui a donné l'aval à la France d'aller protéger des civils en Côte d'ivoire.

Loin de moi l'idée de vouloir prendre part à cette diatribe en réfutant ou en plaidant en faveur des arguments d'une des parties. Mais il m'apparaît, lorsque de façon objective, je fais le bilan des différentes interventions de cette organisation dans le monde surtout en Afrique puisque c'est le continent qui est le berceau de guerres civiles, de famine, de pauvreté et de coups d'états que ces interventions ont une saveur paternaliste par opposition à salvatrice, néocolonialiste par opposition au respect de la souveraineté, d'extorsion par opposition à la paix et la stabilité.

L'ONU est née après la seconde guerre mondiale dont la mission fondamentale est de trouver la paix entre les nations. Elle fût créée après l'échec de la Société des Nations qui n'avait pas pu empêcher la seconde guerre mondiale. Sans vouloir rentrer dans toute la liturgie historique de cette organisation ce qui est frappant c'est de constater qu'elle s'est insurgée contre la colonisation en Afrique soit près d'un siècle après. Sa mission de paix entre les nations est donc réduite à la paix entre les grandes puissances étrangères.

Prenons par exemple la guerre d'Irak. Georges w. Bush et son administration décidèrent d'outrepasser l'ONU pour déclencher la guerre dans ce pays. Sans que cela ne révolte le gouvernement français ou anglais. Ce dernier a même envoyé ses soldats pour y combattre. Des milliers d'irakiens moururent et meurent encore à cause de la politique belliqueuse de Mr. Bush et cela dans l'indifférence totale.

Devrions-nous nous en réjouir ou pleurer quand on nous dit que l'intervention de la France en Côte -d'ivoire ou celle des États-Unis en Libye est faite sous le mandat de l'ONU? Que c'est pathétique! Pour revenir d'ailleurs à mon émission sur la chaine d'information française, le porte-parole acculé de façon virulente par l'écrivaine lui répond: «Madame, vous m'excuserez je n'ai pas la capacité d'envolée lyrique ou d'indignation dont vous avez ...». Effectivement monsieur vous n'avez pas la capacité d'envolée lyrique et d'indignation. Vous avez seulement des bombes dont reçoivent de pauvres civils africains. Nous aimerions bien demander à ces africains ce qu'ils préfèrent entre ces deux armes mais malheureusement ils ne peuvent pas nous répondre. Ils n'ont pas pu survivre à une telle protection que vous les offriez mais nous constatons que la brutalité lyrique de cette écrivaine n'a pas tâché votre beau costume qui vaut des milliers de francs CFA et vous donne un très beau look de paysan heureux de sa récolte.

Le mot est choquant, outrancier, outrecuidant mais sûrement pas assez fort pour décrire cette farce  organisée par les grandes puissances pour abuser de la misère africaine. C'est un crachat en pleine face!

Le comble de l'ironie c'est la création de la Cour Pénale Internationale dont les américains, pays des droits de l'homme, des libertés et de la démocratie n'a pas signé la convention. Lorsqu'on regarde les leaders politiques qui y sont jugés ce sont à 80% des leaders africains qui donnent la légitimé à cette Cour. À défaut de pouvoir y traduire des personnalités comme George W. Bush, le journaliste irakien a préféré voir sa chaussure terminé sa course dans son visage.

Nous ne voulons pas simplement dénoncer cette organisation de façon réactionnaire mais il serait plus équilibré de voir un pays africain siéger au conseil permanent de l'ONU et y avoir le droit de véto. Cela semblerait plus juste et équitable. Faute de quoi nous nous accorderons à dire comme ce chanteur de reggae africain Tiken Jah Fakoly: «Ils ont partagé le monde, plus rien ne m'étonne!»


VIVE LES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE!

VOICI LES LIENS POUR LA VIDÉO DE L'ÉMISSION ET LA CHANSON DE TIKEN JAH
http://www.youtube.com/watch?v=KecztotibB8
http://www.youtube.com/watch?v=A5YXm7jUvC4

lundi 15 août 2011

OBAMA, LA SUPERCHERIE NOIRE?


Un rêve devenu réalité.

Il est 3h du matin. On est en 2004 et je fais une nuit blanche devant la télévision. À la maison tout le monde dort moi j’ai les yeux rivés devant l’écran de télévision. Soudainement j’entends un bruit. Il vient de la chambre de mon oncle. Que dois-je faire? Éteindre la télé et filer rapidement dans ma chambre comme je fais d’habitude? Je décide d’affronter son regard. Il ouvre la porte qui donne sur le salon, il me regarde, il pousse un soupir. Il s’approche de la télévision pour regarder ce qui s’y passe. Cette fois-ci ce n’est pas un film pour adultes. Je suis sur la chaîne d’information américaine CNN et je suis captivé par la convention nationale du parti démocrate qui cette année là avait lieu à Boston. Il s’arrête un instant me jette un regard exaspéré et décide de ne pas gâcher son sommeil avec moi. Ce qu’il a sûrement vu c’est un jeune homme dont le cerveau a été lessivé par la culture américaine. Un garçon qui écoute du rap, joue au basket, porte de larges vêtements, a un vocabulaire remplit de grossièretés puisé dans les films américains. Ce qu’il n’avait sûrement pas vu c’est cet enfant en quête de sa propre identité, à la recherche d’un modèle qui a brisé l’ordre de l’échelle sociale préétabli.

À la télévision on annonce celui qui prononcera le discours-programme du parti démocrate, un certain député nommé Barack Obama. Avant de monter sur scène les journalistes n’en savent pas vraiment sur lui de façon que dans leurs commentaires ils disent simplement qu’il est en campagne pour le sénat de l’état de l’Illinois. Il est mince, grand et il a de grandes dents qui lui font un très beau sourire. Il se lance dans une allocution d’une éloquence qui électrise la foule. Dans les gradins on aperçoit Hillary et Chelsea Clinton, Le révérend Jesse Jackson et d’autres personnalités politiques qui applaudissent à tout rompre. L’homme manie le verbe et les figures de style. Il vous transporte, transpose, téléporte. Un journaliste dira de lui à la fin de sa prestation : «Le regarder faire ce discours c’est comme regarder Tiger woods en action». Pour rendre ça plus simple je dirais que c’est regarder Zidane manier le ballon. Le ballon lui appartient et on a l’impression qu’il ne fournit aucun effort. C’est d’une facilité biblique. À la fin de sa prestation, on voit sa femme surgir pour venir l’embrasser. Je ne rêve pas. Elle est bien de race noire. Je viens juste de réaliser qu’il est métis. Je viens également de réaliser que mon idéal de vie existe. Voici un homme qui a brisé les barrières de l’ordre social préétabli. Non je ne suis pas fou! Non je ne vis pas un rêve! Ce n’est sûrement pas un film américain que je regarde! Je me suis trouvé une idole!


Plusieurs des phrases qu’il prononça furent analysées, disséquées par les journalistes et des experts politiques de tout bord mais celle qui resta imprégnée dans ma mémoire tel un triangle tracé dans un cercle de feu fût : «E pluribus unum. Au-delà des différences, nous ne formons qu’un. S’il y a un enfant à Chicago qui ne peut pas lire cela m’affecte même si ce n’est pas mon enfant. Si des personnes âgées doivent choisir entre payer pour leur santé ou payer leur loyer cela m’appauvrit même si ce ne sont pas mes grands-parents. Si une famille arabe ne peut avoir accès à un avocat et un procès équitable, cela ternit ma célébrité…». Les journalistes lui donnèrent le titre de «transcendeur». Il avait su parler à toutes les couches de la population et cela peu importe qu’ils soient démocrates, indépendants ou républicains.


Après la défaite des démocrates John Kerry et John Edwards, respectueusement pour le poste de président et de vice-président des États-Unis, la candidature du nouveau sénateur de l’État de l’Illinois fût évoquée par les médias de tous bords subjugués par son charisme. Après des mois d’hésitation, il finit par se lancer dans la campagne. Je me rappelle que j’en discutais souvent avec des copains d’un noir président des États-Unis mais vu l’attention qu’ils accordaient à ce personnage donc ils ne connaissaient ni le nom ni les œuvres, me convaincu de garder soigneusement mon rêve dans mon esprit. Du reste, l’histoire finit par me donner raison. Le 20 janvier 2009, mon rêve devint réalité.




Obama : LA désillusion noire?



Dans une interview accordée à une chaîne américaine, on posa la question au candidat Obama de savoir ce qu’il pensait du fait que certains experts avaient prédit à sa campagne présidentielle le même sort que celle d’un autre afro-américain Jesse Jackson? L’intéressé répondit : «Je ne suis pas intéressé à faire une campagne symbolique. Je suis ici parce que j’ai les habiletés et le jugement nécessaire à faire travailler tous les américains ensemble». Ce qu’il voulait dire en substance c’est qu’il ne sera pas le candidat des noirs mais celui des américains. Mais à voir les liesses de joie que la victoire de Mr. Obama a déclenché dans les villes et villages d’Afrique noire, dans les ghettos du Brésil et dans les îles, on ne peut détacher le caractère symbolique à cette victoire. Car avec elle c’est l’espoir d’un peuple qui renaissait. Le peuple noir tenait en Mr. Obama son «élu», son «Moïse». Comme l’avait si bien demandé l’animatrice de télé américaine, Oprah Winfrey, à la foule dans un meeting de campagne : « Is he the one we’ve been waiting for?» (Est-il celui que nous attendions?). On serait tenté de répondre oui avec toutes ses forces telle une jeune femme qui attend depuis des années la demande en mariage de sa meilleure moitié. De toutes les façons le comité du «Prix Nobel pour la Paix» n’a pas hésité une seule seconde devant une telle question en décernant à Mr. Obama le Prix Nobel de la Paix pour «ses efforts extraordinaires à renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples». Quand on pense qu’un tel prix a été décerné à des personnalités comme Nelson Mandela, Mather Luther King, Mère thérèsa, Desmond Tutu et bien d’autres pour leurs œuvres, même si nous sommes tous d’accord pour dire qu’un tel prix pour Mr. Obama serait simplifier les œuvres de ces hommes et femmes de courage, il a à tout le moins le mérite de manifester l’espoir que son élection a suscité dans le monde entier. Le fils d’un africain président de la plus grande puissance au monde! On se croirait dans une fiction hollywoodienne. Un Prix Nobel en guise d’Oscar ne serait pas malvenu.


L’histoire nous apprend que le Dr. Henri Kissinger, alors ministre des affaires étrangères des États-Unis d’Amérique, lors d’une visite en Chine rencontra le premier ministre chinois et lui posa la question : «Que penses-tu de la révolution française?» et ce dernier de répondre : «Il est trop tôt pour en tirer les conclusions. Ne penses-tu pas?». Il serait donc aussi trop tôt de tirer des conclusions sur le vent d’espoir qui a soufflé sur le peuple noir en voyant un des siens à la fonction suprême de la plus grande puissance au monde mais on pourrait prédire un réveil brutal à ceux qui attendent un soleil venu de Washington pour briller dans la misère du peuple noir d’Afrique, dans les ghettos de New-York, les banlieues de France, les favelas du Brésil ou transformer le printemps arabe en été. Personne ne remet en doute le fait qu’Obama a été élu pour veiller sur les intérêts des États-Unis d’Amérique mais on ne peut minimiser ou réduire la question de la race à de simples intérêts honorifiques et surtout pas lorsqu’on est les États-Unis d’Amérique! Hélas il me semble bien que cela fasse partie de la doctrine Obama car les actions qu’il a menées jusqu’ici ne nous permettent pas de penser le contraire. Par exemple il y a quelques semaines de cela alors que je surfais sur internet je suis tombé sur un appel au boycott d’un concert de musiciens africains en France au stade de France. Selon les organisateurs de la manifestation, c’était là une façon pour Nicolas Sarkozy et le gouvernement français de faire oublier les massacres qu’ils avaient commis sur des civils en Côte-d’Ivoire en offrant un tel concert pour apaiser le climat social. Tout en étant solidaire de cette manifestation, condamnée seule la France serait ne pas avoir une bonne réalité de la politique internationale. Elle a intervenu en Côte d’ivoire sous le mandat de l’ONU. L’Occasion était trop belle pour Mr. Obama d’affirmer qu’il revient aux peuples africains et en l’occurrence aux ivoiriens de choisir leur propre destinée, de se sacrifier pour leur propre liberté car comme il l’aimait le rappeler lors de sa campagne présidentielle c’est une armée de patriotes qui défit la puissante armée de l’empire britannique. Non il décida que les chars français pouvaient mieux décider à la place des ivoiriens ce qui était mieux pour leur futur. Pour rajouter l’insulte à la blessure, il décida d’inviter Mr. Ouattara à s’asseoir à ses côtés lors du sommet du G8 comme pour approuver l’action de la France dans ce pays. De même pour la Lybie, alors qu’il était encore candidat pour le poste de sénateur pour l’État de l’Illinois, dans une de ses envolées lyriques pour manifester son opposition à la guerre, Mr. Obama déclara : « Je ne m’oppose pas à la guerre dans toutes les circonstances, … ce à quoi je m’oppose c’est une guerre débile». La question que nous aimerions vous poser Mr. le Président est que la guerre en Lybie est-elle intelligente? Justifiée? Nécessaire? Et si c’est le cas pourquoi ne pas faire une guerre à la Syrie? Au Yémen? Au Bahrein? En Arabie-Saoudite? Parce que ce sont là aussi des dictatures qui écrasent leur peuple.


Dans son livre l’audace d’espérer on peut y lire à la page 109 : «À l’issue de la réunion, les gens s’approchent pour me serrer la main, prendre des photos, ou envoient leurs enfants demander un autographe. […] Parfois quelqu’un me saisit la main et déclare qu’il a de grands espoirs pour moi mais qu’il craint que Washington ne me change et que je finisse comme tous les hommes de pouvoir. S’il vous plaît ne nous décevez pas me disent-ils». À l’heure où Obama est au plus bas dans les sondages aux États-Unis, le parfum de la déception des hommes politiques commence à envahir les américains. Imaginez celui du peuple noir! Pour eux le coucher du soleil semble venir avant l’heure.

Vive les ÉTATS-UNIS D’AFRIQUE!