lundi 29 août 2011

LE SPORT ET LA MUSIQUE, SEULES VOIES D'ISSUE POUR LES AFRICAINS?



Il y a cette théorie qui circule chez bon nombres d'intellectuels selon laquelle il y a chez les africains une prédisposition congénitale à l'échec. L'Africain serait donc vouer dès sa naissance à l'échec. On peut donc parler de malédiction divine qui a envoûté notre peuple et notre continent. L'histoire telle que l'homme des lumières, en l'occurrence l'homme de l'occident nous l'apprend, nous enseigne qu'il y a pas eu de scientifiques africains tels Pierre et Marie Curie, de philosophes africains tel Socrate, Kant. Un homme de petite taille et président de la grande France nous a même dit que «l'homme africain n'est pas rentré dans l'histoire». Pire encore même dans la forêt d'où nous sommes issus selon eux, c'est le lion qui en est le roi et Tarzan le beau petit blond, son meilleur ami. Face à cette sodomie de nos consciences, cette spoliation culturelle et historique on serait en droit de s'attendre à ce que l'homme africain se batte et redouble d'efforts pour le respect de son identité et de sa propre dignité mais on a plutôt l'impression que les africains embrassent cette fatalité historique montée de toute pièce par un peuple qui ne les connaît que peu ou prou. Ils ont envahi d'autres champs à la recherche de la reconnaissance ou de l'argent facile. Ils  idolâtrent des personnes comme Samuel Eto'o et bien d'autres. Voilà à quoi ressemblent leurs dieux vivants. Ils ont de grosses cylindrées, les plus belles femmes, des salaires astronomiques. Le sport est devenu le seul  moyen par lequel on accorde un tant soit peu de considération aux africains. Ces dieux vivants peuvent-ils changer la culture de l'argent facile chez les africains?


LE SPORT, VECTEUR DE CHANGEMENT?



Il n'est pas en douter que le sport est l'instrument fédérateur des peuples. Que ce soit le football en Europe ou en Afrique, le football américain ou le hockey en Amérique du nord, la ferveur populaire transcende les clivages politiques, ethniques et console la frustration et la misère des peuples. Il est donc tout à fait normal que les ambassadeurs du sport aient une voie qui porte dans le débat public. Mais dans une société où la voie de la société civile est seulement représentée par les sportifs, cela n'est-il pas un mauvais signal envoyé à sa jeunesse qui constitue le socle de changement d'un peuple?
En France, des sportifs comme Lilian Thuram ont manifesté de façon très claire leur désaccord avec des invectives proférées par Nicolas Sarkozy (voir vidéo ci-dessous) à l'endroit de la jeunesse des banlieues. Cela est très encourageant et réconfortant mais il y a là un contraste énorme lorsqu'on le compare avec des joueurs comme Samuel Eto'o qui jettent des liasses de billets d'argent dans une foule (voir vidéo ci -dessus). Quel message cela peut-il envoyer à ces jeunes gens en Afrique qui ont perdu toute lueure d'espoir si ce n'est celui de l'argent facilement gagné en pratiquant le football?



À défaut d'être un sportif de renom, il y a la musique. Chez l'africain tout est une occasion idéale de faire la fête. Même la guerre anime les rythmes les plus endiablés chez les africains. Là également, la culture de l'opulence n'y échappe pas. On reprend les mêmes condiments pour le culte de la bêtise: femmes, champagnes, voitures, argent, belles maisons, etc. 

AFRIQUE COURT ET DANSE, VOILÀ LA BÉNÉDICTION DE TES DIEUX VIVANTS! 



QUE C'EST PATHÉTIQUE!




VIVE LES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE!


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